L 18/03/24 : La Paz – Cochabamba

Après une nuit catastrophique pour tous les deux et la persistance de maux de crâne chez Brigitte, nous abandonnons l’idée de poursuivre la visite de La Paz.
Nous cherchons à descendre en altitude et partons vers Oruro. La traversée de la ville est aussi éprouvante que la veille avec la traversée du marché de El Alto qui s’étend sur 3 kilomètres !! Ouf on en sort épuisés mais indemnes. Le marché est établi de chaque coté de la route et les micros s’arrêtent n’importe où, bloquant la circulation.

Marché

En cours de route, nous changeons de destination, Oruro ne présentant pas d’intérêt aux yeux de Brigitte. Nous visons une arrivée à Cochabamba.

Nous cherchons du gasoil. Sur les 4 premières stations, impossible pour les étrangers! Soit disant que le système informatique est en panne.
A la 5ème, le pompiste nous dit d’attendre 16h pour pouvoir nous donner du gasoil dans le jerrycan. Il est 13h30. Nous faisons la sieste et attendons.
A 16h, une vingtaine de personnes, avec des bidons, arrivent de partout.
1 bidon par personne. Bruno obtient 20 litres puis Brigitte en obtient autant, même si c’est Bruno qui le transporte ???
Nous faisons notre apprentissage du remplissage du réservoir avec un bidon. Il y en a partout : sur les chaussures, le pantalon…

Nous reprenons la route, avec pour objectif un camping à Cochabamba où nous étions allés lors de notre séjour à Sucre en juillet dernier. Tout ce qu’il y a avant est trop haut en altitude pour Brigitte.

Bruno se cale derrière un autocar pendant 200 kms. Un exploit mais c’est tellement confortable. Le seul problème est l’arrivée de la nuit vers 19h30. Nous avons pour principe de ne pas rouler de nuit mais ce sera une entorse au principe car nous n’avons pas le choix.

Nous croisons de plus en plus de véhicules, comme si ils avaient attendu la nuit pour circuler. Dans notre sens, nous roulons de moins en moins vite, probablement pour la même raison. 40 km/h au leu de 80.
Et en arrivant dans les faubourgs de Cochabamba, nous sommes arrêtés par un barrage de la douane. Nous montrons notre TIP et c’est reparti, maintenant en ville, avec de l’éclairage public.

Vers 21h30, nous arrivons au camping. Nous avons parcouru 370 kms.
A 22h, nous sommes couchés, fourbus, mais Brigitte n’a plus mal à la tête.
Mission accomplie.

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