J7: Lundi 29 juillet: Thurigny -Arbouse

34km

Après une nuit réparatrice nous voilà partis vers 6h30. Les odeurs de la campagne éveillent des souvenirs d’enfance chez  les grand-parents pour Brigitte; c’est l’occasion d’un échange sur nos ressentis d’enfants.
Première montée en vue dans un chemin couvert d’herbes géantes et trempées…
Nous marchons d’un bon pas, arrivés à Varzy vers 9h nous nous étonnons d’avoir déjà parcouru ces 10km. Constat : nous marchons très bien le matin et surtout quand nous avons bien dormi.
Ravitaillement au supermarché, on alourdit les sacs de chacun…Constat : il nous a bien fallu une semaine pour savoir porter le sac à dos sans gêne, souvent on oublie même qu’il est là !
Rencontre d’ une maman hollandaise qui fait un bout du chemin avec son fils de 10 ans.
On continue dans les près avec des vaches blanches “nivernaises” et quelques hameaux tristounets.
L’ heure de la pause repas se fait sentir, nous demandons pour remplir nos deux bouteilles d’eau dans une maison. Elle est en réhabilitation pour une personne handicapée. Nous discutons avec un artisan qui nous dit avoir fait le chemin de Stevenson et nous encourage à aller plus avant!
Pause déjeuner près d’ un lavoir et là : Surprise ! Delphine (filleule de Brigitte),Benjamin et leurs enfants viennent à notre rencontre alors qu’ils rentraient de Moulins vers Compiégne . Vive les moyens modernes de communications !!
Nous passons 3/4 h avec eux sans pique nique car nous avons cette fois très peu à partager et en 6, nous ne sommes pas Jésus.
Mais quelle bonheur que cette rencontre!
Reprise de notre marche, la fatigue se fait sentir, encore 10km et nous voici à Arbouse.
Accueillis par l’épouse du maire, nous découvrons notre gite, tout confort et cerise sur le gâteau nous y sommes seuls.
La suite devient routine: douche, lessive repas…
Ce soir nous profitons de manger dehors, et nous buvons même un bière car il y a tout ce qu’ il faut pour se ravitailler dans les placards et au frigo.
Anecdote: lors d’ une montée où Brigitte mettait ses pas dans ceux de Bruno, elle se sentait comme en cordée. Après une autre montée Bruno de dire : voilà ! Tu peux mettre le clignotant, ce qui a occasionné un super fou- rire.
Frayeur : les nationales sont des dangers pour les piétons. Brigitte a été frôlée de très près par une voiture qui doublait un camion en ville.

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