Nous sommes réveillés à 5 heures par le départ d’un groupe de randonneurs. Ils partent pour le trek de 6 jours du Roraïma. Les 2 Land Cruiser Toyota sont chargés à bloc et emportent de l’essence pour pouvoir faire l’aller-retour.
En langue Pemon, Roraïma signifie « Grand-mère toujours féconde et mère de tous les courants ». C’est une masse de grès dont le sommet est un plateau. Il est le tepuy (= mont) le plus haut d’Amérique du Sud avec ses 2810 m. Il y a 25 tepuy dans cette région.

Le propriétaire nous indique une station service où nous pouvons aller faire le plein de carburant.
Il y a des queues impressionnantes. On se croirait en France quand il y a des gréves. Sur les groupes WhatApp, on lit que la queue peut durer 3 jours 😱
Prenant du gasoil, nous shuntons la queue, car peu de véhicules en consomment. Cependant, il faut négocier pour en avoir. Nous avons droit à 30 litres, ce qui suffit pour compléter le réservoir. Mais mauvaise nouvelle, il est interdit de remplir des bidons, mesure valable pour toute la ville.
Sur la route, il y a aussi des queues interminables, ce qui nous dissuade de faire le plein du bidon vide.
Ciudad Guyana est une ville industrielle. Des mines de fer sont à proximité. On voit de nombreux haut-fourneaux.



Nous bivouaquons près de El Dorado, cité minière, au Campamento El Encanto Cuyuni, au bord du rio Cuyuni. Ce campement est tenu par un suisse, absent ce jour.

En manœuvrant pour se garer, Bruno embourbe Trottinette. Heureusement, il y a un gros pick-up.

