M’ 04/06/25 : Kamá-Merú – Pacaraima

Nous allons voir la cascade avant de partir. Ce matin, elle est accompagnée d’un arc-en-ciel.

Avec un arc-en-ciel

De retour à Trottinette, 😱 elle a un pneu crevé.
Après démontage, une pièce métallique a pénétré dans le pneu. On dirait un morceau de lame de couteau.

Le coupable
Fin du changement de roue

Au kilomètre 273.5 se trouve la quebrada del Jaspe.
Nous sommes éblouis par la beauté du site. Midi, meilleur moment de la journée, la lumière du soleil éclaire le site.👍
La cascade tombe sur du jaspe. Là où l’eau frappe la roche, le jaspe apparaît avec sa belle couleur rouge. Sinon, ce sont des algues oranges qui dominent.

La cascade
La cascade
La cascade
Le lit aval

La jauge indique qu’il reste 50 kms d’autonomie. Nous transvasons un bidon, peu expérimentés nous en mettons sur nos vêtements. En les mettant au soleil, l’odeur disparaît.

L’étape suivante est le passage de la frontière Vénézuela – Brésil.
A un poste de contrôle de police un peu avant Santa-Elena, un policier veut savoir ce que nous pensons de son pays. « La Gran Savana est très belle. Nous y avons passé 3 jours ». Il est sceptique. Puis questions sur notre voyage. Quand on lui parle des 3 ans, Bruno lui précise « avec la même épouse ». Et lui de répondre : « tu n’as pas profité des vénézuéliennes pour en changer ? ». « Et non, nous sommes attachés à la fidélité ».

En ville, nous trouvons un atelier pour réparer la roue crevée. 10 minutes chrono 😉et 20 USD.
La pièce qui a crevé le pneus est un morceau de métal triangulaire.

Travail efficace

Quelques courses pour dépenser nos derniers bolivares, dans ce pays, on aura utilisé des bolivares, des dollars US et ici des real (du Brésil).

Nous voici à la frontière vénézuélienne, il est 15h30, elle ferme à 16h !

La police fait encore une fois une inspection anti-drogue de Trottinette. Tout est bon, même si on a toujours du stress.
15h55, nous quittons le Vénézuela😃

La frontière du Brésil est à 2 kms

Un panneau nous intrigue. Il parle de réfugiés. Sur place, nous voyons des files d’attente puis des tentes, comme un camp de rétention. La Croix Rouge et Caritas sont présentes.
Nous mettons des images sur les discours concernant les réfugiés.

Pour les migrants

Étant de simples touristes, nous ne faisons pas la queue.
Le douanier qui fait les papiers pour Trottinette nous informe qu’il a eu des difficultés à faire notre document. En effet, Trottinette n’était pas sortie officiellement du Brésil en mai 2024. Pourtant, nous avions rendu le document.
Sachant que nous nous rendons au Guyana, le douanier nous octroie 6 jours avant de quitter le Brésil.

Nous remettons en service nos SIM Free. Quel bonheur de retrouver la civilisation connectée😉

Nous reprenons la route pour le bivouac de ce soir. Malheureusement, le chemin qui y mène est inondé. Le prochain bivouac sécurisé possible sur iOverlander est à plus de 100 kms. Le chauffeur tombe de fatigue.
Un premier essai de bivouac chez l’habitant est un échec. Ces « indigènes » n’ont pas cette habitude.
Finalement, nous trouvons une grande entrée de chemin où les propriétaires nous autorisent à y passer la nuit. Ouf ! Il était temps, la nuit est presque tombée et il est difficile d’anticiper les trous sur la route et de rouler en sécurité.

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