Après la pause déjeuner, nous allons sur la place du théâtre où nous établissons notre bivouac.
Belem a connu une « belle époque » entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, lors de l’exploitation du caoutchouc naturel avec les hévéas. De nombreuses demeures aristocratiques ont été construites. Puis l’arrivée du caoutchouc synthétique a précipité la ville, particulièrement le centre ville, dans l’oubli.
La COP 30 se déroulera ici en novembre 2025. De nombreux travaux de rénovation sont en cours. On devine où seront orientés les visiteurs internationaux !
Pour le reste du centre historique, on voit l’abandon et la saleté, comme on voyait le vieux Lille ou d’autres villes françaises à la fin des années 60.

Notre première visite est le théâtre.
Terminé en 1878, il est d’architecture néoclassique, portugaise et coloniale.

Sur le sol de l’entrée principale, les motifs illustrent les différentes cultures amazoniennes.


Lors de la construction, les murs étaient recouverts de papiers peints. Rapidement détruits par l’humidité ils ont été remplacés par des peintures exécutées à la main.

Les décors des murs et plafonfs de l’entrée principale sont en bois.


La salle du théâtre a une acoustique exceptionnelle. Des concerts et représentations y sont encore donnés.


Puis nous allons visiter le Belem historique.
Beaucoup de maisons sont abandonnées. On perçoit la pauvreté du quartier.
Comme au Portugal, à Lisbonne en particulier, certaines maisons sont décorées avec des azuleros (céramiques)

A la création de la ville en 1616, il n’y avait qu’un fort incluant une chapelle.





