Nous poursuivons la visite de l’île Santa Catarina.
Ce matin, Santo Antonio de Lisboa, le saint Antoine qu’on invoque quand on a perdu quelque chose.
Ce saint Antoine est né à Lisbonne en 1195 et est mort à Padoue en 1231. D’où une certaine confusion.









Nous enchaînons sur Freguesia do Ribeirao dans la partie sud de l’île. La spécialité de ce village est l’huître. En arrivant, de nombreux panneaux publicitaires tentent d’attirer le chaland. C’est ce qui va nous conduire dans un restaurant pour déguster un plateau d’huîtres.


Les huîtres sont une variété du Pacifique, élevée sous nos yeux. Nous n’avons pas pensé que leur anatomie pouvait être totalement différente des européennes. Leur aspect ressemble à celui des huîtres laiteuses, tout en ayant de la consistante. Funeste erreur.

Brigitte déguste sa douzaine (et plus) avec plaisir, Bruno mange à contre cœur. Dommage.

Nous prenons la route, toujours vers l’Uruguay.
Arrêt à Laguna, sur le parking d’une des plages.
On se croirait sur les plages du nord de la France avec le vent et le ciel gris qui se confond avec la mer. On ne va pas se plaindre, il ne pleut pas.



La particularité de ce lieu est la pêche assistée par les dauphins.
Chaque jour, à marée montante, les dauphins poussent les poissons vers la plage, au bord du chenal.
Les pêcheurs attendent que les dauphins leur fassent signe avec la queue (c’est ce que disent les pêcheurs) pour lancer leurs filets. Les filets sont circulaires, de 5 mètres environ de diamètre. La technique du lancer fait qu’ils tombent à la surface de l’eau parfaitement déployés.
On ne sait pas ce qui motive les dauphins à « aider » les pêcheurs.


Il y a aussi une activité de pêche en mer et de pêche à la ligne comme partout dans le monde.
