Lundi 29 juin. Température extérieure : 9°C. Il a plu toute la nuit. Temps couvert ce matin.
Lever 7h30, réveillés non par les bateaux, mais par un camion de l’entreprise voisine.
9h : la météo annonce temps couvert et pluie, aujourd’hui et demain. Nous décidons d’aller jusque Geiranger et son fjord par la route des Trolls (sorte de gnome) – nous en avons rencontré – , et celle des Aigles – pas vus par contre, route touristique 63.
Sur la route des Trolls, superbes torrents et cascades en montant par une petite route en lacets – Bruno au volant, rien que d’y penser, Brigitte en a des frissons. Nous croisons de nombreux bus et camping cars.
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Halte sur une plateforme belvédère. Nous sommes subjugués. Quelle beauté, quelle puissance ! Nous rencontrons des français de Rennes, qui habitent dans le même quartier que Lucie et Thibault. Et bla bla bla …
Nous passons à Valldal, connue pour la monoculture de fraises, encore en fleurs pour beaucoup .
Le temps s’étant dégagé, nous continuons notre chemin jusqu’à un ferry. Pour la première fois depuis x ferries, on nous fait payer plus de 6m en comptant les vélos (double du prix de moins de 6m). Bruno a quand même réclamé le prix “senior”.
Et nous voilà repartis sur la route des Aigles, qui serpente dans une large et verte vallée. Dans la pluie et les nuages, nous grimpons de nouveau et découvrons de nouvelles chutes et … le fjord en contrebas. C’est ma-gni-fi-que ! Malgré la pluie fine. Descente en lacets comme ce matin.
Arrêt à Geiranger. Nous nous promenons dans un village à touristes. 2 paquebots sont ancrés dans le fjord et déversent leur cargaison.
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Nous retrouvons les belges. Lui, a appris à pécher dans un camping et a réussi à ramener un poisson, l’autre lui ayant glissé des mains à l’arrivée.
Consultant la météo, nous laisserons Bergen, considérant que nous avons vu assez de fjords. Nous choisissons de descendre vers Oslo. La température prévue pour les jours prochains est de 20°C ! Nous passerons par Lillehammer, JO d’hiver de 1994.
Empruntant la 15, nous nous trouvons entourés de murs de neige, 5m par endroits, entre 800 et 1100m d’altitude. Il pleut, nous sortons quand même. Par la suite, nous tombons sur un immense lac partiellement dégelé, l’eau y est d’un bleu indéfinissable. C’est envoûtant !
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Ce soir, nous bivouaquerons près du torrent qui dévale dans la vallée.
Nous avons parcouru 245 kms, et 8000 au total.
Trop chouette !!!