
Suite de la piste. Il a bien plu cette nuit et la piste est boueuse. Les trous sont pleins d’eau.

Nous faisons une pause à Surama Airstrip, ferme écolodge.
Un motard s’arrête à coté de nous, Stéphane, français habitant Rio de Janeiro.
Nous parlons de nos voyages. Il descend vers le sud, nous montons vers le nord, comme dans la chanson de Michel Fugain. Il nous donne « Les Immanquables du Brésil », que nous notons soigneusement.


En fin de journée, nous arrivons à l’Essequibo River.
L’Essequibo est aussi une région du Guyana convoitée par le Vénézuela depuis 150 ans … « Essequibo es nuestro » voit-on au Vénézuela, » Essequibo is Guyana » voit-on au Guyana. Ce qui nous rappelle les Malouines en Argentine « Malvinas son argentinas ».
La pluie s’invite, dense et verticale. Nous attendons et traversons avec elle. Elle s’arrête lorsque nous débarquons !



Bivouac sur le parking du restaurant juste après la rivière, à Kurupukari.
De la musique à partir de 18 heures, quand ils mettent en route le générateur et jusqu’au moment où la pluie recommence à tomber, vers 23 heures.