La culture du Guyana reflète son ancien statut de colonie de plantation. On y trouve des descendants des esclaves africains, des amérindiens qui vivent dans la forêt, des travailleurs venus d’Inde orientale qui tiennent les commerces.
Les tensions et la méfiance entre les ethnies refont surface à chaque élection.
C’est un pays très religieux, au vu du nombre d’églises, de temples protestants, de mosquées et de temples hindous rencontrés sur notre route.
Hier soir, nous avons entendu le muezzin comme lorsque nous étions au Maroc.

C’est reparti pour une journée route et un changement de pays, avec l’entrée au Suriname.

Nous arrivons au bout du Guyana. Les formalités sont rapides car tout se fait dans des cahiers, il n’y a pas d’informatique.
Lors de l’inspection pré-embarquement, le policier veut que nous vidions nos jerricans de gasoil. On vient de remplir le réservoir de Trottinette😱. Après négociation, il finit par fermer les yeux et nous dit de « dégager », ce que nous nous empressons de faire 👌
L’achat du billet pour le bateau est rocambolesque. Il y a une tableau avec les prix à l’extérieur du bureau et un autre au guichet, plus cher qui nous est appliqué 🤬
Nous payons une partie en dollars Guyana et complétons en USD.
Pour liquider nos billets locaux, nous achetons des cacahuètes au duty free. Le commerce est tenu par le caissier des billets. On peut penser qu’il avait une petite idée derrière la tête en nous laissant avec nos billets locaux 🤔





Au poste de police du Suriname, nous sommes seuls. Les policiers nous demandent de remplir un formulaire informatique mais le réseau wifi ne fonctionne pas.
Leur anglais est incompréhensible. Nous ne comprenons rien de ce qu’ils nous racontent.
Ils finissent par saisir le formulaire sur leur téléphone personnel.

Surprise!! On circule à gauche comme au Guyana.
La route est perchée sur les digues des polders, comme aux Pays-Bas.
En contre bas, ce sont des rizières.

Bivouac sur le parking d’une station-service.
Le Suriname est un melting-pot culturel où se mélangent indiens, créoles, indonésiens, marrons (descendants des esclaves), amérindiens, chinois et néerlandais. L’unité et la tolérance sont de mise et les tensions raciales et religieuses quai nulles.
De nombreux surinamais ont vécu aux Pays-Bas et sont donc familiers avec la culture européenne.