Nous reprenons la route en direction de Salvador et arrivons à destination en fin d’après-midi.
Le nom complet de Salvador est Salvador da Bahia de Todos Os Santos, Salvador de la Baie de Tous Les Saints. Les portugais, découvrant ce nouveau site un 1er novembre, lui donnèrent le nom du saint du jour.
Nous bivouaquons sur une petite place qui nous permettra d’aller et venir en ville facilement en laissant Trottinette en sécurité.
Des voitures de police passent jour et nuit et nous sommes sous des caméras de surveillance.
Dès l’installation terminée, nous allons visiter les monuments voisins.
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Le Forte Santo Antonio Alem do Carmo a été construit pour la défense contre les hollandais dans les années 1624.
Aujourd’hui, il est connu comme Forte da Capoeira car il héberge plusieurs associations gravitant autour de la capoeira.
La capoeira est un sport afro-brésilien qui mêle art martial, danse et musique. Elle a été apportée par les esclaves africains, angolais principalement.
Les esclaves avaient interdiction de pratiquer leurs coutumes – danse, musique et religions – sous peine de sévices, voire de mort. Ils ont maquillé leur art martial en danse avec instruments de musique.
Dans la capoeira, les protagonistes ne se touchent pas, comme dans le karaté. Leurs mouvements ressemblent à de la lutte. Cette pratique était pour eux un moyen de cultiver leur identité.
La musique est basée sur les percussions et le berimbau, instrument à une seule corde en forme d’arc.
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Le centre historique est restauré depuis quelques années. Les prix de l’immobilier ayant augmenté, les habitants historiques sont partis dans d’autres quartiers.
Dans la soirée, nous allons découvrir le centre historique de Pelourinho.
Bahia compte autant d’églises qu’il y a de jours dans le calendrier…😉Nous en verrons donc beaucoup pendant nos visites.
Au temps de l’esclavage, l’Igreja do Rosario dos Pretos, église du Rosaire des Hommes Noirs, était la seule accessible aux esclaves. Elle a été construite par eux le soir après leur travail. La plupart des saints y sont noirs.
Nous avons assisté à la fin de la messe du mardi. Il y avait une ambiance de folie avec la musique accompagnée de percussions africaines et les fidèles en tenue traditionnelle.
